
Bio
“ À l'instar des bâtiments antisismiques, Lisanne Goodhue développe une création collapsologique : elle fait reposer l'art sur des fondations qui ont été ruinées économiquement, socialement, écologiquement et idéologiquement. Elle résiste. ”
extrait de critique closure (création 2024) - écrit par Anne-Laure Thumerel, déc 2024 / Détectives Sauvages - publication en ligne
lisanne goodhue (Canada, 1986) est une artiste de la danse basée à Montpellier, formée en ballet classique, danse contemporaine et arts visuels à Montréal, Canada. En 2020, elle obtient son master en chorégraphie du ICI-CCN de Montpellier. Précédemment basée à Berlin entre 2010 et 2018, elle cumule une expérience professionnelle en Europe, au Canada et en Asie.
Depuis 2012, elle développe des projets chorégraphiques solos, collaboratifs, interdisciplinaires et pédagogiques. Son parcours chorégraphique tisse des liens étroits avec sa pratique d'interprète et de collaboratrice. Circulant entre ses rôles de chorégraphe, d'interprète, d'enseignante et d'artiste visuelle, sa danse manifeste un corps puissant, somatique et virtuose, opérant habilement entre les cadres sociaux et abstraits qu'un contexte performatif propose.
Génératrice de scénographies et d'installations in situ (vidéo grand format, dessin sculptural, sculpture modulaire, photographie, lumière, etc.), Goodhue travaille sur les bordures précaires, établissant des environnement performatifs poreux, où la danse existe dans la friction d'une dramaturgie écrite malléable et un mouvement improvisé détaillé.
Son travail a été présenté à Plastique Danse Flore Versaille, à Montpellier (ICI-CCN, la Vignette, Halle Tropisme), Grenoble (CDCN Le Pacifique), Berlin (Tanzfabrik, Lake Studio, Ada-Studio), K3 Kampnagel à Hambourg, Leipzig (Schaubühne Lindenfels), Suède (MARC, Wanas Konst), et Londres par Kite&Laslett, et Montréal (MdC Plateau-Mont-Royal).
La transmission est également au coeur de sa pratique, la considérant comme un acte de création en elle-même. Elle enseigne depuis 2017 à la Tanzfabrik Schule Berlin, et l'Université Paul-Valéry Montpellier 3 depuis 2021, ainsi que dans divers contextes d'ateliers pour amateurices et professionel-les.
Collaborations
En 2020, elle cofonde à Montpellier le collectif interdisciplinaire 'cohue - laboratoire chorégraphique' avec les artistes:
clarissa baumann [art visuel, performance]
philipp enders [performance, composition, peinture]
lisanne goodhue [performance, danse]
kidows kim [performance, graphisme]
daniel lühmann [performance, traduction]
lucille belland [production, administration]
Depuis 2010, Lisanne a collaboré avec :
Danse/Chorégraphie
Mathilde Monnier, Keith Hennessy, DD Dorvilliers, Myrto Katsiki, Sebastian Matthias, BundesJugendBallet Hamburg - John Neumeier, K3 Jugendklub, Julian Webber, Jenny Haack, Joanna Roggan, Romy Schwarzer, Antoine Effroy and Anne Rudelbach, Louise Wagner, Ingo Reulecke, Einav Katan-Schmidt, Emi Miyoshi, Michael Shapira, Uri Shafir, Nina Berlcaz, Oliver Connew, Heidi Weiss, Élise Bergeron, Catherine Jodoin, Jan Burkhardt, Deborah Hofstetter, Idan Yoav, Rachel Victoria Tess, Isaac Spencer, Julia B. Laperrière, Laura Kirschenbaum, lorganisme, cohue, Mei Bao
Texte, poésie
Maude Veilleux
Musique/Composition
Ensemble Resonanz Hamburg, Zafraan Ensemble Berlin, Ulrike Sowodniok, Biliana Voutchkova, Klaus Janek, Alexander Frangenheim, Elie Gregory, Simon Goff, Soundance Festival artists, Myriam Pruvot, Mei Bao
Art Visuel / Installation/ Photographie
Jocelyn Cottencin, Louise Viger, Eva Berendes, Sebastian Kite, Jubal Battisti, Harumi Terayama, Clarissa Baumann, Célia Picard, Cathy Olive, Mathieu Bouvier
« La danse devient une machine sensorielle qui guide la danseuse Lisanne Goodhue vers une présence subtile et sophistiquée dans ses chorégraphies
[Sebastian Matthias]. »
- Irmela Kästner
Tanzplatform Deutschland 2014
«Tanz ist hier unverstellt, ohne Theatralik oder demonstrative Virtuosität zu erfahren: in einer ungeschminkten Klarheit und unverstellten Schönheit, die den Betrachter zunehmend in den Bann zieht. Lisanne Goodhue fasziniert durch ihre pure, losgelöst in der Bewegung aufgehende Körperlichkeit. » - Leon Hard
tiré du Die Sehnsucht des Nacktmenschen nach dem verlorenen Fell, Hamburger Abenblatt 2012